10.06.2016 — 18.09.2016
Dakar-Martigny
Hommage à la Biennale d’art contemporain
Vernissage le ven. 10 juin 2016 dès 18h30, en présence des artistes.
Comité de parrainage :
Pascal Couchepin, ancien conseiller fédéral
S. Ex. Mame Baba Cissé, ambassadeur du Sénégal
Mahamadou Sognane, délégué à l’intégration
Commissaire invitée : Hélène Tissières

Le projet Dakar-Martigny : Hommage à la Biennale d’art contemporain donne la parole à la création contemporaine africaine à travers une sélection d’oeuvres, exposées à Dak’Art, la plus grande Biennale d’art du continent africain. Du 10 juin au 18 septembre 2016, le public est invité à découvrir l’univers vaste et riche de l’art contemporain africain : 10 lieux d’expositions dans la ville de Martigny, plus de 30 artistes d’exception présentant peinture, installation-vidéos, design, sculpture. Une programmation musicale, cinématographique et littéraire accompagne l’exposition.

 

Pendant longtemps Dak’Art été la seule biennale sur le continent africain et la seule plateforme au niveau international à promouvoir les productions d’artistes africains. Aussi à travers cette grande exposition estivale 2016, la ville de Martigny lui rend hommage.

 

L’exposition Dakar-Martigny est composée d’un In et d’un Off. Le In, qui a lieu au Manoir de la Ville de Martigny, à la Fondation Barry et au Musée des Sciences de la Terre, présente le travail d’une trentaine d’artistes qui ont tous exposé à la Biennale de Dakar. On y trouve un équilibre entre peintures, sculptures, vidéos et photographies, ainsi qu’entre artistes de renommée et jeunes talents bien établis sur la scène internationale. Le Off, lui, montre les oeuvres d’artistes dans d’autres sites de la ville de Martigny. Il occupe une variété de lieux dont des boutiques, des cafés ou des librairies.

 

Dakar-Martigny donne l’occasion de découvrir un large éventail de créations. Le travail d’Edmon Khalil, Sokari Douglas, Fabrice Monteiro ou El Anatsui nous invitent à méditer sur l’absence d’écologie et le besoin urgent de nous mobiliser en adoptant d’autres approches. John Akomfrah et Nomusa Makhubu abordent la question du poids de l’Histoire et de la fracture identitaire. Nù Barreto, Aimé Mpane, Bruce Clarke, George Hughes, Aboudia, Pacal Konan dénoncent les injustices qui perdurent. Maksaens Denis et Pélagie Gbaguidi travaillent sur la mémoire pour parler des expériences historiques et personnelles. Souleymane Keita, Moustapha Dimé, Ndary Lô, Safaa Erruas, Abdoulaye Ndoye, Nirveda Alleck, Ismaila Fatty, Abdoulaye Konaté entretissent les approches et périodes, puisant dans des cosmogonies et philosophies anciennes pour motiver une contemplation. Saïdou Dicko, déjoue l’identité unique, Ibrahima Kebé investit l’oralité pour rapporter des scènes de vie et Mwangi Hutter pose un regard désillusionné sur les clichés. Jean Servais Somian et César Dogbo, par le biais du design, misent sur le fonctionnel et le dialogue des cultures. Tous enrichissent notre expérience du monde.

 

« L’art, qui est au-delà du langage, engage la vision et nous fait regarder autrement ce à quoi nous faisons face pour mieux répondre aux défis qui nous attendent. » souligne Hélène Tissières, la curatrice de l’exposition.